le subspace
Parler du subspace est à peu près aussi facile que de décrire la couleur bleu à un aveugle.
C’est en fait un état de conscience modifié, qui fluctue entre l ‘état conscient et inconscient. Un monde entre l’esprit et le corps, un monde de pures sensations et d’émotions, dans lequel la
pensée logique et le raisonnement n’a plus sa place.
Le Dominant guide la personne soumise dans ce ‘voyage’.
Essayez de ‘visualiser’ votre état d’esprit pendant un orgasme. Vous tendez à perdre le contrôle à un moment ou un autre. Vous perdez vos facultés de raisonnement et vos repères.
Maintenant prenez l'exemple de la méditation Les adeptes connaissent bien le phénomène de l’absence de pensées, de la déconnexion avec le présent, la perte de l’ego. Ils communiquent avec
l’univers dans un mode non-verbal.
Imaginez que vous assembliez ces deux états d’esprit et vous aurez une assez bonne idée de ce qu’est le subspace.
Les Chrétiens pratiquaient l’auto-flagellation pour obtenir ce résultat. Les jeûnes créent également cette sensation. Les Bouddhistes connaissent bien cet état transcendantal et
l’hypnose y fait accéder également.
Certaines personnes s’immergent dans les sensations à tel point qu’elles perdent la notion du temps, de leur propre identité et de leur environnement.
Plus le subspace est profond, plus cette altération est importante.
La personne en subspace n’a plus la moindre idée du temps écoulé. Elle n’arrive plus à dissocier le passé du présent.
« … quand il m’a dit que la
scène avait duré plus de deux heures et demi, j’ai cru qu’il plaisantait. Pour moi, elle avait duré un court moment. J’avais perdu la notion du temps. J’aurais voulu que ça dure plus longtemps…
»
Si vous lui posez une question, elle aura le plus grand mal à répondre d’une façon logique car elle souffre à ce moment précis d’une forme d’amnésie qui dissocie ses souvenirs.
« … il m’a demandé combien faisait 19+3. J’ai compris la question, mais il m’a bien fallu 30 secondes pour trouver la réponse. –2 a t-il lancé. J’ai réfléchi longtemps avant de répondre
correctement. Puis il m’a demandé de multiplier par 3. Je mettais de plus en plus de temps. Lorsqu’il m’a demandé de diviser 60 par 6, j’ai commencé à tout mélanger. Je savais que le chiffre 10
intervenait là-dedans, mais je ne savais plus trop ce qu’il fallait calculer. Et j’ai fini par oublier la question. Mon cerveau travaillait dans le vide, mais une seule chose m’importait : donner
la bonne réponse. C’était à ce moment-là la chose la plus importante de ma vie. Et puis j’ai perdu le fil. Il ne me restait plus dans la tête que 60 et 10. Alors je les ai divisés. Et fièrement
je lui ai dit ‘6’. Il m’a caressé les cheveux et arrêté la scène... (Anne, professeur des écoles)
« … ce que je ressens, ce sont des sensations douces, sensuelles, chaudes… Je me sens très
vulnérable, très petite, très féminine. Mes paupières sont lourdes, ma voix hésitante, mes gestes lents. Je plane doucement, calmement… »
D’autres se ferment entièrement, entrant dans un état de transe dans lequel elles ne sont plus conscientes de leurs actions, leurs expériences et leur environnement.
Dans ce cas, le subspace peut être considéré comme un état dissocié.
Tout ou partie des émotions sont dissociés de la conscience. (isolement de l’affect)
« … pour moi, le subspace est un monde à part. C’est le seul endroit où je ‘suis’ ce que je ressens. Plus rien n’existe au monde que ce qui se passe en moi à ce moment précis…
»
Si vous interrogez quelqu’un ayant expérimenté le phénomène, les mêmes mots reviennent : ‘Je flotte, je suis bien, je suis perdu dans
les sensations, je suis déconnecté du monde réel. Je suis dans un état second.
Et lorsque vous observez une personne en subspace, vous ne pouvez vous y tromper. Elle est hébétée, les yeux fixes, sans
éclat, son élocution est très lente et laborieuse, voire impossible, ses gestes d’une extrême lenteur. Comme quelqu’un ayant subi un choc ou sous l’emprise d’une drogue. (voir photo
ci-dessus)
Et le fait est qu’il s’agit bien de cela. Un cocktail chimique se déclenche dans le corps. Les endorphines, la dopamine, l’adrénaline et bien d’autres substances se précipitent dans le cerveau et
modifient l’état de conscience.
A moins d’avoir fait un mauvais ‘voyage’ la première fois, toutes
les personnes ayant expérimenté le subspace veulent y retourner. Le phénomène d’addiction existe comme pour toutes les drogues, et le subspace est pour bon nombre de masochistes le but
recherché
La technique
Les premières endorphines ont été découvertes par John Hughes et Hans Kosterlitz dans le cerveau d'un cochon. Ils appelèrent celles-ci enképhalines (du grec enkephalos: dans la tête). D'après une étude (à compléter), il a été démontré que ces récepteurs opiacés provoquaient chez les mammifères des sensations de plaisir. Une expérience consistait à présenter à un rat une petite pédale qui en l'actionnant transmettait une décharge électrique activant ces récepteurs. Le rat actionne tout d'abord la pédale par hasard, puis rapidement l'animal comprend et appuie de plus en plus fréquemment, jusqu'à ne plus se nourrir et finit par mourir. Les recherches actuelles mettent en évidence des réseaux plus complexes que ceux découverts dans les années 1970, la neuro-imagerie va probablement remettre en question le modèle causaliste linéaire qu'on utilise depuis lors pour expliquer toutes sortes de dépendances. Les recherches sur la complexité et la spécificité des mécanismes du plaisir, de la dépendance ou des addictions en sont aux balbutiements.
Atténuation de la douleur ;
Réduction du stress ;
Contrôle de la respiration ;
Contrôle du transit gastro-intestinal ;
Modulation de la réponse hormonale et immunitaire ;
Sensations de plaisir ; Euphorie ; Hallucination ;
Provoque la rêverie éveillée (comme le Laudanum) ;
Cause le sommeil ;
Provoque le sentiment amoureux durable
Libérées en forte quantité, elles peuvent créer un sentiment d'euphorie. Les coureurs de fond parlent même d'extase suite aux libérations importantes d'endorphines résultant de leurs gros efforts. Une sensation proche de la prise de drogue à la différence que les endorphines sont toujours bénéfiques pour l'organisme.
Risque d'effets secondaires
Euphorie (rare) ; Hallucination (très rare)
Vertige ; Somnolence (fréquent)
Nausée ; Vomissement (fréquent)
Confusion mentale (très rare)
Anxiété ; Dysphorie (inverse de euphorie) ; Nervosité (rare)
Dépression (tres rare)
Hypoglycémie (provoquant une envie de sucre) (rare)
Prurit (démangeaison de la peau) (très rare)
Céphalée (mal de tête) (rare)
Enfaite, une liberation importante d'endorphine peut provoquer les même effets psychotrope que ceux de certain opiacé.
Dépendance Certains produits contenus dans le tabac ou dans l'alcool, ayant des structures moléculaires proches de celle des endorphines, sont parfois utilisés pour déclencher une sensation de bien-être. Mais on prend alors le risque de devenir dépendant et de fragiliser l'équilibre du cerveau. En faisant de l'exercice physique, la fabrication d'endorphines peut être augmentée jusqu'à cinq fois la quantité normale. C'est pourquoi on recommande souvent aux personnes un peu déprimées, aux anciens fumeurs ou aux anciens buveurs de reprendre une activité physique régulière (jogging, vélo, natation) d'au moins 30 minutes par jour à un rythme soutenu car celle-ci augmente naturellement la production d'endorphines.
Maitre Charly
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