Texte Libre

Qui sommes-nous ?


Maître Charly et sa soumise dance


Comment est-on devenu BDSM

Le Maître n'est jamais celui que l'on croit. Le Maître est en état de dépendance totale par rapport à son esclave. Le Maître n'existe et ne trouve sa place ou sa justification que par rapport  à l'esclave. Il est en réalité l'esclave de l'esclave, de son acceptation à subir les sévices qui l'excitent. Lorsqu'on a compris à cette réalité paradoxale, il n'y a plus de honte à être esclave. Au contraire, par le jeu subtil des rapports de forces, l'esclave peut être celui qui exerce le véritable pouvoir dans la relation sado-masochiste. Et même si l'esclave baisse les yeux devant son Maître et à une position inférieure à Lui, l'esclave est cependant la fierté de son Maître. Car le Maître ressent les mêmes douleurs dans sa chair que son esclave et ne forme plus qu'Un avec lui. Et n'oubliez jamais que désobéir pour un esclave est un art, et qu'il recherche sans cesse l'approbation et l'attention de son Maître en cherchant les failles d'éducation en les mettant au service de son propre plaisir. Qui est le plus enchainé des deux ? 

On pourrait commencer notre histoire par "il était une fois"comme dans les contes de fées...

Notre histoire d'O a commencé dans une salle obscure de cinéma érotique à Liège. C'est ce film qui a été pour nous le déclencheur de notre nouvelle vie qui à l'époque était déjà bdsm mais sur laquelle on ne savait pas mettre un nom. Et ce film se déroulait devant nous, et plus on avançait on s'identifiait aux personnages. O c'était dance et son Maître c'était moi. J'aurais pu m'appeller Sir Stevens, facheuse coîncidence l'histoire de notre vie venait de se dérouler devant nous sans imaginer un seul instant que cela pourrait nous influencer et nous marquer dans notre chair et dans notre âme tant que ça, pourtant c'était notre vie et on ne le savait pas encore...

Et tout ça dans le silence des deux, ni l'un ni l'autre, nous n'avons fait de commentaires. Etait-ce par pudeur ? Ou c'est parce que nous nous étions reconnu dans cette histoire ? Qu'elle curieuse coincidence... Après avoir dormi une bonne nuit et sans concertation préalable, nous avons commencé à vivre comme ça dès le lendemain et à partir de ce jour-là tous nos jeux érotiques ont été basés sur ces idées et tout ça sans nous en rendre compte. On a vécu un véritablable conte de fées... et nous voilà en plein coeur du film ce n'était plus Charles et Nadine, mais bien Sir Stevens et "O"

Mais voilà tout cela était encore trop simple c'est la vie qui en a voullu ainsi ou le destin. Qui sait... Mais nous on cherchait plus de sensations et encore... et nos délires devenaient de plus en plus raffinés, d'exhibitions en exibitions on se confirmait en essayant de trouver un autre chemin pour encore aller plus loin. Jusqu'au jour qu'on nous a posé cette question : Où allez-vous vous arrêter ? Je dois dire que je n'ai pas su répondre. Nous sortions à l'époque dans des clubs privés libertins, et déjà à ce moment là nous aimions le cuir cette matière si noble qui craque quand vous bougez, et ce parfum envoutant...

De plus, lors d'une sortie nous avons eu l'occasion d'observer un couple qui nous a marqué, ils étaient exhibitionnistes et bdsm, elle s'est exhibée sans pudeur devant tout le monde et nous a fortement impressionnés. Je n'avais jamais vu des piercings sur le sexe d'une femme en vrai à part dns les films, j'ai eu envie que mon épouse en aie aussi. Elle a accepté mes cadeaux et ça a fait une pièce de plus dans le puzzle de notre vie. On se cherchait et on se découvrait.

Et les années se sont écoulées comme ça, sans se poser de questions, car cela était devenu une partie de nous même comme une seconde peau. Nous vivions dans un cocon et déjà notre petit monde bien renfermé sur nous-même. sans nous douter que le cocon allait bientôt éclore et qu'une nouvelle vie allait bientôt s'ouvrir à nous et  tout en douceur pas après pas, jour après jour. Lors d'une sortie en club libertin sachant que nous aimions le cuir, on nous a proposé de faire un show fétichiste. Ce que nous avons acceptés, étant exhibitionnistes, c'était normal pour nous de nous montrer. Nous avons fait ce show sans nous poser de questions et tout naturellement. On doit dire que ça a été le moteur de déclenchement de notre vie bdsm. peu de temps après dans ce même club, nous avons été invité à participer à une soirée fétichistes où tout le monde était sensé d'être habillé cuir. Le club avait invité une Maîtresse de Paris et sa soumise. Quand nous sommes arrivés habillés en cuir, chaînes et fouet à la ceinture, pour nous c'était un jeu, mais croyez moi on a fait tache : on était le seul couple habillé aussi hard. mais on n'était pas passé inaperçu pour tout le monde... on était à peine assis de 5 minutes que la Maîtresse parisienne est venue nous trouver en nous demandant qui on était et si on voulait participer au show avec eux et nous voilà encore embarqué malgré nous dans nos fantasmes... la soirée s'est très bien passée, et ça encore été pour nous une découverte : on aimait vraiment ça et toujours sans nous poser de questions. on est devenu artistes, on a commencé des cours de danses et on a fait des shows. Les années ont continués à passer jusqu'au jour où dans un autre club en Hollande on nous a proposé de faire des shows également. Nous avons racheté du matériel et en fabriquer pour avoir de quoi faire un show plus hard. Et un jour, après un show une Maîtresse mulâtre qui était inabordable pour beaucoup d'hommes, s'est approchée de moi et à voullu me tester pour voir si j'étais réellement sm, on ne se connaissait pas bien et je crois qu'elle l'a remarqué. J'ai donc fais ma première expérience de soumis sans l'avoir cherché et Elle n'a pas eu de pitié à mon égard ce qui pour moi était nouveau. Mon épouse regardait la scène avec satisfaction et quelques larmes. Quant à moi j'ai fait tous les coins de la salle, et lècher les bottes et les cuisses de cette suberbe femme que personne n'avait approché. Elle n'était qu'à moi dans la souffrance et la douleur car elle frappait fort avec un grand fouet à chevaux. mon dos n'était plus qu'un quadrillé de marques rouge vif qui a pssé au violet presque de suite. et ça ne m'allait pas de broncher, car tout le monde nous regardait. Pour moi ce n'était plus un jeu c'était réel. malgré que je suis devenu Maître depuis cette expérience je ne l'oublierais jamais; car c'est Elle qui a fait le petit pas qu'on n'osait pas franchir. Cependant il y avait encore un tas de questions qui restaient inexpliquées pour nous, on ne cherchait pas les réponses, car on ne savait pas où les trouver...

Et un jour par hazard on a reparlé avec un ancien libertin que nous avions connu il y a plus de 20 ans et qui nous a dit être devenu Maître d'une jeune soumise, ça nous a tracassé pendant presqu'un mois, et il nous avait conseillé d'aller tchatter pour rencontrer d'autres personnes comme eux.

Ce que nous avons fait et là tout à coup, toutes les questions sont venues en même temps. pour nous ça a été la révélation : on était donc bien bdsm avec l'initiation mentale de dance depuis 22 ans, moi dans le rôle de Maître depuis toutes ces années sans leurs donner de nom.

Depuis dance et moi avons signé un contrat à vie pour consentement mutuel de vivre bdsm 24h sur 24h 7 jours sur 7.

Si vous avez besoin d'aide ou des questions à nous poser sur la connaissance de vous, n'hésitez pas à nous contacter, nous nous ferons un plaisir de vous aider à voir plus clair en vous.

Maître Charly et sa soumise dance 

Pour Mon Seigneur et Mon Maître


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